Célébrez le mois des fiertés avec «Joyland», un film essentiel du cinéma pakistanais

C’est «Joyland»

Découvrez «Joyland», le film qui a remporté le prix du jury dans la section «Un certain regard» du festival de Cannes.

Le film a été censuré dans son pays

Le Pakistanais Saim Sadiq a été récompensé pour ce film, censuré dans son pays, qui raconte la relation entre un jeune anticonformiste et une danseuse transgenre.

Une famille conservatrice

Le film raconte l’histoire de Haider Rana, le plus jeune fils d’une famille conservatrice, qui rejoint secrètement une troupe de théâtre de danse érotique et tombe amoureux de Biba, une jeune star transgenre ambitieuse.

Le film a été choisi pour représenter le pays aux Oscars

Le film, qui a été choisi par le Pakistan pour les Oscars, a également été interdit par les autorités du pays car il a été considéré comme contenant «du matériel hautement répréhensible, qui n’est pas conforme aux valeurs sociales et aux normes morales» de la société pakistanaise.

Contre les valeurs

Le sénateur Mushtaq Ahmad Khan a accusé le film d’être «contraire aux valeurs pakistanaises».

Le film a contourné la censure avec des scènes coupées

Finalement, le film pourrait sortir dans son pays le 18 novembre 2022, mais avec certaines scènes coupées.

Une relation amoureuse pour réfléchir au patriarcat

Si le concept du film, la relation entre un jeune homme et une danseuse transgenre dans une société aussi patriarcale que celle du Pakistan, constitue son principal attrait, le réalisateur Saim Sadiq considère que la relation romantique n’est qu’un moyen de réfléchir à ce qui l’intéressait vraiment : le patriarcat.

Le fils cadet d’une famille conservatrice tombe amoureux d’une actrice transgenre

Alors que les Rana, une famille patriarcale unie et heureuse, attendent la naissance d’un enfant pour perpétuer la lignée familiale, leur plus jeune fils rejoint secrètement un théâtre de danse érotique et tombe amoureux d’une ambitieuse star transgenre.